
Les Inventeurs Marocains en herbe
L'Emigration des Cerveaux
Présentation :
Ces dernières années, une nouvelle vague d’immigration a été perçue au Maroc, notamment
avec l’accroissement des besoins en informaticiens en Europe, aux USA et au Canada. Plusieurs
entreprises marocaines ont été touchées, voyant leurs services se vider. Plusieurs jeunes diplômés
quittent le Maroc pour assouvir leurs ambitions ailleurs. Je parle là de gens qualifiés, ce qu’on appelle
les « cerveaux ». Alors quelle est la définition de l’émigration des cerveaux ?, pourquoi les cerveaux
quittent le Maroc ? quel est le cout de la fuite des cerveaux du Maroc, quel sont les conséquences de
ces phénomènes ?
La définition :
La fuite des cerveaux ou exode des cerveaux désigne de façon populaire les flux migratoires des
scientifiques et des chercheurs s'installant à l'étranger pour trouver de meilleures conditions de vie,
de travail ou de rémunérations.
Les causes :
Certains cerveaux quittent leur pays car ils ne sont pas satisfaits ,les raison principales en est la mentalité dans le travail.L'immobilisme, l'impossibilité de faire évoluer les choses, le manque de responsabilités, l'absence de délégation, la soumission aux chefs, les décisions absurdes motivées par des raisons externes au travail.
Des causes politiques
Tout d’abord il y a les migrants qui fuient la misère de la guerre ou les persécutions. En effet, dans certains pays, des personnes sont torturées et/ou retenues prisonnières car elles n’ont pas les mêmes idées ou opinions que les politiciens. On dit qu’elles migrent pour des raisons politiques. Elles sont le plus souvent des immigrants clandestins.
Des causes économiques
Ensuite il y a les migrants qui partent pour trouver un meilleur travail et rapporter de l’argent a leur famille. Ils sont originaires de tous les continents, de tous les milieux. Ils ont parfois des diplômes et, dans la plupart des cas, sont des immigrants légaux. Les autres, qui n’ont pas de diplômes et sont parfois analphabètes, sont le plus souvent des immigrants clandestins, ils doivent alors travailler illégalement.
Les conséquences :
Les conséquences de la fuite des cerveaux se situent a deux niveau au niveaux du pays d’émigration et au niveau du pays d’immigration :
Le pays d’origine :
On peut parler d'une image négative renvoyée aux autres pays, lorsque la population décide de partir. Mais cela engendre aussi une « fuite des cerveaux » qui constitue une perte de compétences, d'idées novatrices, d'investissement dans l'éducation ; une perte de recettes fiscales et de services cruciaux (santé, éducation) qui auront un impact certain sur les générations à venir. La tendance à l’émigration concerne de plus en plus les « jeunes ». La population restée dans le pays d'origine est donc parfois composée en majeure partie de personnes âgées et d'enfants.De plus, on constate le renforcement ou la création de nouvelles inégalités spatiales et sociales, ce qui apporte un déséquilibre :
- Une perte d’investissement
- La diminution des travailleurs qualifient.
- L’augmentation de taux de chômages
- Baisse des salaires
Le pays d’accueil :
On ne doit pas non plus oublier l'image positive du pays d'accueil qui est renvoyée aux autres pays.
Les immigrants apportent leurs cultures et traditions, et donc une énergie nouvelle et un certain dynamisme.
Des centres multiculturels sont créés, et attirent ainsi d’ autres immigrants (exemple de Berlin, troisième
ville turque du monde).La paix sur le continent européen est en partie due à la chute de la « barrière »
entre l'Est et l'Ouest. Cette « union » a été possible notamment grâce aux migrations. Dans l'exemple
de l'Union Européenne, on peut découvrir plusieurs aspects positifs apportés par la migration.
Par exemple, l'Union Européenne utilise l'immigration pour résoudre ses problèmes comme les taux de natalité et de mortalité qui tombent en flèche depuis 2004 (d’après Kofi Annan, alors secrétaire général des Nations Unies) : sans l’immigration, la population des 25 états de l’Union Européenne serait passée de 452 millions d’habitants en 2000 à moins de 400 millions en 2050. L’enjeu est alors de devenir le plus attractif possible auprès des populations qualifiées prêtes à immigrer. L'immigration permet la création d’une Europe ouverte, plus jeune, plus riche, plus juste et aussi plus forte :
-Rajeunissement de la population
-Augmentation de la consommation
-Boom du marché de la sécurité
-Meilleure qualité de vie pour les immigrants que dans leur pays d’origine
La fuite des cerveaux est une perte économique qui se fait a plusieurs niveaux :
- Le premier niveau concerne l’éducation, l’investissement national dans l’éducation est
une perte économique car elle profite finalement au pays d’accueil du chercheur, à long
termes, les capacités du pays d’origine sont amoindries ainsi que son aptitude à investir
et à innover.A plus court termes, la raréfaction de personnes qualifiées produit un effet
redistributif de la richesse national au détriment des personnes moins qualifiés qui sont
souvent déjà les plus pauvres.
- Le second niveau concerne les découvertes, les brevets, les inventions ou autres innovations mis aux points par les chercheurs expatriés profitent tout d’abord au pays d’accueil, c’est donc un malus pour les pays d’origine qui eux souffre, et perde de l’avance dans certains secteurs, Dans le cas de l’Europe, l’exode des cerveaux met en péril les performances européennes en matière de R&D dans les secteurs clés comme la biotechnologie, la recherche médical, la chimie, la nanotechnologieAujourd'hui, la société est donc fortement marquée par les migrations. On remarque que les conséquences de ces migrations sont nombreuses, pour les pays de départ comme pour les pays d'accueil.Malgré la tendance des États de destination et de départ à ne considérer que les points négatifs de ce mouvement de population, nous avons démontré dans les paragraphes précédents que chacun pouvait y trouver son compte. Ce phénomène qui marque l’Histoire et la société de notre siècle est encore chargé de préjugés.



Rédigé par Anass Yakine